Dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets, la Médiathèque avait programmé une conférence avec Dominique Gilbon des Amis de la terre de Toulouse.
En partant d’un constat : nous pillons notre planète, surtout les continents pauvres, nous produisons des déchets toxiques, quelle planète allons nous laisser à nos enfants ? Mais chacun de son côté, on peut agir pour modifier les choses, faire pression sur les pouvoir public. Ainsi, sur la métropole toulousaine, SICOVAL et DECOSET affichent leur intension de devenir un territoire zéro déchet. Réduire l’éclairage pour ne pas piller les matières premières. On se rend compte d’une prise de conscience de la part des scientifiques et des pouvoirs public que l’on ne peut continuer à consommer de cette façon.
Peut-être faudra-t-il remettre en question notre société, notre mode de consommer à outrance. On ne répare plus on jette, il est impossible de trouver les pièces de rechange. Il est certain que l’on active les chaines de production mais que faire de ces déchets ? Il est vrai que le modèle de notre société nous pousse à la consommation du dernier téléphone ou appareil plus performant, plus esthétique, la mode… A-t-on réellement besoin de tout cela ? Ne peut-on commencer par privilégier les cycles courts, remettre au goût du jour certains objets, réparer des appareils avec l’aide de bricoleurs, recycler et laisser libre court à notre imagination ?
Il existe de plus en plus d’ateliers participatifs pour apprendre à réparer. Ne peut-on exiger la production de pièces de rechange, des garanties de vie des appareils plus longues ? Des échanges très passionnés ont eu lieu dans la salle. Certains ont profité de la présence du président du SIVOM, Jean-Louis Puissegur dans la salle pour l’interpeller sur la possibilité d’améliorer le recyclage, le tri, la collecte, la valorisation des déchets verts… Certains ont fait part d’exemples choisis par certaines communautés pour réduire leurs déchets, se montrant ainsi force de proposition.