Pour Georges Cristini, homme de conviction et de combat, le choix sur le prélèvement d’organes est une des préoccupations de sa vie. C’est un domaine dans lequel il œuvre depuis 1976.
Dans le cadre du « Comité International de Bioéthique » de l’UNESCO, Georges Cristini, demeurant à Monein (64), est sollicité comme expert bénévole en communication sur la bioéthique. Ainsi, sous son impulsion, le mouvement qu’il dirige, invite les citoyens à se prononcer sur le prélèvement d’organes et à exprimer leur choix personnel, celui du NON ou celui du OUI, sans jugement ni culpabilisation. Chacun a le droit de choisir. C’est d’ailleurs lui qui a créé le tout premier fichier français intégrant à la fois les partisans du Non et les partisans du Oui.
Il a également créé la première « carte de positionnement » à l’égard du prélèvement d’organes. Georges Cristini s’est beaucoup investi dans la recherche d’un symbole universel, consensuel et facilement mémorisable, pour véhiculer la philosophie du positionnement. Après de nombreuses recherches, il a créé ce symbole qui s’est rapidement imposé auprès de tous. Sa visite, il y a quelques mois, à Landorthe, n’est pas passée inaperçue. Et la municipalité a souhaité soutenir cette noble cause. Un panneau vient d’être posé sur la commune (quartier de la Bachade).
Celui-ci est le 316ème dans les communes du grand sud-ouest. En cette fin de mois d’Août, Georges Cristini a repris son bâton de pèlerin sur un axe Pau / La Souterraine à la rencontre de 40 nouvelles municipalités. Il espère trouver encore et toujours, des oreilles attentives à sa démarche avec un acharnement quasi quotidien qui force l’admiration.
Le panneau qui vient d’être posé sur Landorthe a suscité déjà des réactions… Des communes limitrophes ont l’intention d’adhérer au Cercle bleu et sensibiliser ainsi la population à cette préoccupation de nombreux français.
S’engager dans une telle démarche rien de plus simple. Par internet www.cerclebleu.org ou courrier BP 64 64 360 Monein-Pau. Toute personne s’inscrit gratuitement et reçoit ses codes d’enregistrement. Suite à une subvention, du groupe ASRIR (64), elle reçoit en plus sa carte personnelle confidentielle et une paire d’autocollants à placer sur son véhicule.