Les faits se sont déroulés vendredi soir, dans la nuit du 15 au 16 mars 2019. Bien organisé, un commando équipé de tronçonneuses sévit dans le secteur sud du comminges. Une volonté d’abattre des arbres pour les faire tomber en travers de la route. Les membres de cet équipage dont on peut mesurer le niveau de préparation et de détermination effectue un périple sur un itinéraire qui part de Labarthe de Rivière, Valentine, Miramont, Montespan, Landorthe pour se terminer à Saint Marcet.
Cinq arbres seront abattus sur les routes départementales 5 et 9 pour provoquer volontairement un blocage de la circulation routière. Ces obstacles en pleine nuit sur des routes désertes deviennent de véritables dangers pour les automobilistes. C’est ainsi qu’à Labarthe de Rivière, Saint Marcet et Landorthe, 3 automobilistes sont venus percuter ces arbres ne les voyant qu’au dernier moment. Fort heureusement il n’y a eu que des blessés légers et des tôles froissées. Des accidents qui auraient pu tourner au drame, sans nul doute.
Histoire de parfaire la soirée qui avait bien commencé et de mettre en situation quelques accidents supplémentaires, deux panneaux de signalisation ont été arrachés à Pointis Inard et à Miramont de Comminges et jetés sur la route!
A l’heure actuelle ce sont une dizaine de faits qui ont été recensés par les services de police et de gendarmerie avec une mode opératoire toujours identique. On tronçonne des arbres ou des poteaux téléphonique pour les faire tomber sur la chaussée ou on jette des panneaux de signalisation pour ainsi obstruer la route et couper la circulation avec des risques d’accident considérables. Des actes que l’on peut qualifier d’irresponsable quelle que soit les motivations réelles de leurs auteurs.
Des rumeurs circulent çà où là et les enquêteurs ne pourront faire autrement en procédant à certaines vérifications. C’est à Labarthe de Rivière, lieu de départ du commando que s’est déroulé le même soir et juste avant le périple des tronçonneurs inconscients, l’assemblée générale des gilets jaunes du Comminges. Certains ont donc fait un rapprochement aussi rapide que facile même s’il est vrai que la concordance peut être troublante.
Des plaintes ont été déposées au commissariat et à la gendarmerie de Saint-Gaudens. Une enquête est ouverte pour mise en danger de la vie d’autrui et entrave à la circulation des véhicules.