«J’ai suivi une formation aux métiers de la mode au Lycée d’Albi et à l’Ecole Esimode de Toulouse », confie Fanchon.
« Cette idée de récupérer des vieux tissus, je l’ai depuis sept ou huit ans. Les tissus que j’utilise sont des dons, mais j’en achète également aux puces des couturières. Et il y a six mois, je me suis lancée en auto entrepreneur. Je vends par Internet et je participe aux marchés de créateurs. Mon but : pouvoir ouvrir une boutique à Saint-Gaudens où je réside et pourquoi pas à Toulouse. »
Samedi 13 juillet, le cinéma programmait « Les habilleuses », film qui relate l’aventure de six jeunes filles en DMA (diplôme des métiers de la mode et des arts), se confrontant à la réalité de la rue pour habiller les plus démunis. Avant la projection, Fanchon proposait à la vente ses créations.
Les bénévoles du cinéma associatif les Variétés ont eu l’idée d’aider de jeunes créateurs locaux.
« Nous avons décidé de mettre en scène gracieusement des jeunes créateurs locaux », indique Daniel Feydy, président de l’association des 3C. « Pour démarrer ce cycle, les réalisations de Fanchon Arcangeli nous ont séduits car elle base sa production d’accessoires vestimentaires, déco et beauté uniquement sur la récupération de tissu. C’est à la fois beau, original et écoresponsable. » !
De nombreuses amatrices sont venues découvrir le travail de Fanchon. Elles ne tarissaient pas d’éloges sur le travail réalisé. Chacune ou presque repartait avec un objet au prix très doux : de 9 à 70€.
Fanchon peut travailler sur commande et même faire des réunions à domicile. Contact : / boutique en ligne : www.Facebook.com/lafabriquedefanchon