On ne compte plus les fois où cet homme mal-voyant a surpris son entourage, interpelé et forcé l’admiration de ses semblables. Si son handicap ne laisse personne indifférent on se demande où notre homme va chercher sa motivation pour aller au bout de ses défis.
Nous l’avions laissé au printemps dernier sur un trek reliant Carcassonne à Aspet (213 km), en autonomie totale avec ses fiches en braille comme seul guide!
Le Mont Blanc en ligne de mire !
A peine arrivé, il se projetait déjà sur un autre projet qui consistait à escalader le Mont Blanc, à la fin de l’été. Nous y voilà donc… Au pied du mur alpin, David n’agit pas en homme insensé mais a mûrement réfléchi à cette tentative. On ne joue pas avec la montagne répète-t-il .Il est fin prêt à quelques jours du grand départ, prévu ce mercredi 4 septembre. On renoncera seulement si la météo ne nous donne pas son feu vert. Ne parlez pas d’exploit si je parviens au sommet du Mont Blanc, c’est tout simplement une expédition . Ambitieux mais sage, David n’est pas seul dans cette aventure.Une équipe l’entoure composée de 2 guides de cordée, 2 cameramen, 1 drone et un journaliste. Pour vivre pleinement ce que l’on fait, il faut l’entreprendre comme si c’était la première et la dernière fois !
Après le Mont Blanc, on enchaîne…
Insatiable, si tout va bien et surtout si la météo continue à être son alliée, David escaladera un autre somment alpin, le Mont Albaron ( 3637m) dans le cadre du Téléthon. Une équipe de France 2 suivra cette autre aventure. Chacun sait que l’on compose le 36 37 pour apporter ses dons au Téléthon et le Mont Albaron avec ses 3 637m ( heureuse coïncidence ) sera le dernier défi pour David, en 2019.
2020 : Objectif Népal.
C’est officiel, une start-up parisienne met au point un GPS pour mal-voyants. David testera celui-ci et les Pyrénées seront probablement son terrain d’essais avant de poursuivre avec un des plus hauts sommets du Népal… David rebondit d’un défi à un autre tout simplement parce qu’il « s’éclate ». « Je le fais pour moi dit-il . Être bien avec soi-même, permet d’être prêt pour les autres ». Les médias s’intéressent et s’interrogent aussi sur les motivations de notre commingeois qui rêve tout éveillé. David sait combien ce type d’expédition a un coût financier. Il apprécie particulièrement les soutiens réguliers comme ses amis du TFC, avec Jean-François Soucasse, la Banque Populaire. Il espère que d’autres vont venir l’épauler dans cette belle aventure humaine. La tête dans les étoiles mais « voir » grand a toujours été son ambition. Nous retrouverons David à son retour. C’est certain il aura beaucoup à raconter…