Afin de faire l’analyse et le bilan du « show » de présentation (NDLR : analyse toute personnelle de l’auteur) du processus 3919, nous avons souhaité entendre l’avis de l’association muretaine « Du Côté Des Femmes » qui a été au cœur de la procédure ce jour-là et en amont pendant presque 2 mois.
Cela s’est traduit par une rencontre avec le Préfet de région, en complémentarité avec les acteurs sur le terrain comme l’APIAF, Olympe de Gouges ou encore l’AVAC (Voir par ailleurs les actions de ces associations). Cette réunion de 3 heures a permis de faire un état des lieux des actions, et qui les porte, sur les problématiques telles que l’accueil, les moyens d’hébergements dans l’urgence, la problématique des femmes étrangères, la gestion des auteurs de violences, l’approche justice, la gestion des enfants.
Tous ces arguments permettront d’élaborer le plan d’ensemble national qui sera annoncé le 25 novembre. En cette journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, seront dévoilées les actions préconisées, les moyens mis en place. Mais depuis la mise en service du 3919, « Du Côté Des Femmes » a constaté qu’il y avait beaucoup plus d’appels et beaucoup plus de contacts directs de victimes ou de témoignages mais hélas sans augmentation de moyens supplémentaires. L’espoir demeure avec la création d’un fonds d’1M€ pour les associations locales appelé « Fonds Catherine ». Ce nom a été retenu car il y a autant de victimes de violences que de femmes portant ce prénom !
Le lendemain, s’est tenue l’assemblée générale annuelle de la Fédération Nationale Solidarité Femmes dans les murs du Sénat, en présence de Laurence Rossignol, sénatrice, de Christina Olsen, secrétaire du « Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique », de Marie-Pierre Rixain députée, de Vanessa Diacar représentant la fédération nationale et d’Isabelle Rome, haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes du Ministère de la Justice, inspectrice générale de la Justice et magistrate . Cette assemblée, qui a réuni 180 participantes sur deux jours, a permis d’échanger, de débattre et de partager le vécu de ces associations sollicitées au quotidien, mais très souvent sans aides ni moyens autres que leur implication.
L’APIAF (Association Pour l’Initiative Autonome des Femmes) s’adresse à toutes les femmes qui traversent des difficultés. Elles peuvent y rencontrer d’autres femmes et des professionnelles qui les aident à répondre à leurs interrogations.
L’association « Olympe de Gouges » gère un établissement spécialisé en Hébergement social pour adultes et familles en difficultés .
L’AVAC (Association Vivre Autrement ses Conflits) est une association toulousaine régie par la loi de 1901, fondée en 1995, pour l’accompagnement thérapeutique ou la psychothérapie des malaises psychiques en lien avec les malaises sociaux et, en particulier, les violences familiales et conjugales. Elle s’adresse aussi bien aux hommes qu’aux femmes.