Les cérémonies du 11 novembre se sont déroulées à Muret en deux étapes.
Tout d’abord, un hommage a été rendu au Maréchal Adolphe Jean Casimir Niel, pour les 150 ans de sa disparition. En effet, Muret compte parmi les personnages ayant marqué l’Histoire ce grand militaire.
Voici des extraits du discours prononcé par le représentant de la « France Bonapartiste », ce qui laisse songeur, devant le caveau de la famille: « Il était né le 12 vendémiaire de l’an XI, soit le 4 octobre 1802, dans une famille bourgeoise dont on trouve l’établissement dans le comté de Comminges depuis le 17° siècle. Son père Joseph Niel était avocat au parlement de Toulouse. Il fut l’un des 19 maréchaux du second empire. Après Polytechnique en 1821, il choisit la carrière militaire. Major de sa promotion en 1825, il sera officier lors de nombreuses batailles comme la Crimée, Sébastopol, la campagne d’Italie, Magenta, Monte-Vecchio, Solférino ou il gagne son bâton de Maréchal. Après avoir été commandant du 6° arrondissement militaire à Toulouse, où il mit en chantier le palais qui portera plus tard son nom, il sera nommé en 1866 ministre de la guerre. Il décède le 13 août 1869, victime de la « maladie de la pierre », comme l’empereur. » Il avait pour petit-fils Jacques Niel (1909-2000), 4e comte Niel, président d’honneur de la Société du patrimoine du Muretain.
Une information avait circulé affirmant que le régiment du 3ème R-Mat avait pris désormais la décision de se nommer régiment Niel. Ce n’est pas totalement exact : Le régiment continuera à s’appeler « Régiment de l’armée des Pyrénées » en temps de paix et, pour les opérations extérieures sur zone de conflits, continuera à être baptisé « Régiment Niel » comme depuis longtemps.
Les commémorations se sont ensuite poursuivies devant le monument aux morts, place de la Liberté, avec les dépôts de gerbes des représentants des diverses associations d’anciens combattants et des corps constitués.