Originaire d’Anjou, Delphine Boccacino est Commingeoise depuis une vingtaine d’années.
« La peinture est importante pour moi. C’est un passe-temps qui contribue à mon bien être », confie la jeune femme.
« J’ai baigné dans cette atmosphère de peinture depuis mon enfance avec un père peintre amateur. J’ai arrêté de peindre, faute de temps, pour élever mes enfants. Je m’y suis remise depuis deux ans. »
Les toiles accrochées aux cimaises de l’espace André Marquerie sont réalisées en acrylique. Elles relèvent de l’imaginaire de l’artiste avec des connotations commingeoises. C’est coloré, c’est naïf, c’est beau.
Mais c’est son amie Juliette Barelli qui en parle le mieux : «
Des amoureux s’embrassent dans un champ de fleurs. Un couple de randonneurs se repose, étendu dans l’herbe, tandis que les petites cabines rouges d’un téléphérique défilent au loin.
De jeunes amants s’enlacent dans l’herbe au bord d’un cours d’eau pendant que d’autres profitent de la baignade. La mer n’est jamais bien loin ; parfois on l’aperçoit entre deux collines, mais c’est aussi le décor d’idylliques scènes de plage.
Tendre portrait d’une mère et de sa fille, d’un couple en maillot face à l’objectif. Il y a le chien, le ballon, les châteaux de sable.
Les petits tableaux de Delphine nous entraînent dans un univers qui ressemble à ce que pourrait être le paradis sur terre. Delphine Boccacino s’inspire des collines du Comminges pour peindre ses paysages animés. Elle peint une vie rêvée, simple, heureuse qui parle de la nature, de l’amour, de la famille, de la joie de vivre. »
Il y avait beaucoup de monde au vernissage qui s’est déroulé mardi 4 décembre. Parmi les présents, Pierrette Fénard, adjointe à la mairie.
Jusqu’au 7 janvier du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30. Entrée libre. BIT 6, rue du Barry. 05 62 00 79 55 /