C’est par décret en date du 18 mai 1962 que le pape Jean XXIII a solennellement désigné Sainte Geneviève comme patronne de la Gendarmerie, dont il avait pu apprécier les engagements et le sens du service comme nonce apostolique à Paris, peu auparavant.
Depuis, chaque année, selon une forte tradition que l’on retrouve très ancrée dans l’esprit militaire, les gendarmes fêtent leur sainte patronne. C’est ainsi que tous les officiers, gradés, gendarmes, gendarmes adjoints travaillant dans les différentes unités de l’arrondissement de Muret se sont retrouvés à Mauzac pour perpétrer ce rituel vieux de 57 ans.
Après un messe célébrée par les aumôniers de la gendarmerie, une cérémonie officielle rassemblait élus, personnels d’active, retraités de la gendarmerie, les différentes partenaires de cette Institution ainsi que tous les amis. Madame la Sous-Préfète de Muret était présente de même que le Général Jacques Plays commandant le groupement de la Haute Garonne et la Région Occitanie.
Dans son discours, le chef d’escadron Julien Delforge commandant la compagnie de Muret souhaitait la bienvenue à tous les participants. Il trouvait nécessaire de préciser dans ses propos liminaires que la célébration de la Sainte Geneviève n’était pas un obstacle à la laïcité et que ceux qui pouvaient penser cela faisaient fausse route. Présentant les gendarmes comme des fantassins de l’Etat, il souhaitait que le dispositif de sécurité évolue sans cesse pour être au plus près de la réalité. Il précisait la nécessité d’entretenir une relation de confiance avec tous les nombreux partenaires de la gendarmerie et de renouer le contact là où les liens se sont distendus. Il rappelait sa fierté de commander la compagnie de Muret, saluait l’immense travail de ses personnels en leur précisant qui leur gardait toute leur confiance. Il remerciait les familles pour leur soutien indéfectible facilitant ainsi le difficile travail de leur conjoint. Il honorait tous les gendarmes et militaires morts en service et tombés sous les armes. Sans donner de chiffres précis et ce malgré le travail accompli, les statistiques de 2019 ne seront pas bonnes avec une augmentation de la délinquance générale (même si les cambriolages sont à peu près stables) mais également de l’insécurité routière comme quoi la panacée de la limitation à 80 km/h n’était peut être qu’un leurre.
Madame Cécile LENGLET, Sous Préfète de Muret soulignait son attachement à l’Institution Gendarmerie et à son engagement sans faille au service de l’Etat et des concitoyens. Elle confirmait que les chiffres statistiques de la sécurité routière n’étaient effectivement pas bons.
L’occasion pour les retraités de la gendarmerie de se retrouver pour parler du bon vieux temps et de côtoyer les personnels d’active qu’ils ne voient que trop rarement.