La salle polyvalente était bien garnie, à Landorthe, où Mme le Maire assistée de son conseil municipal accueillait les habitants pour leur présenter les traditionnels vœux. Une intervention remarquée puisqu’il s’agissait de sa dernière apparition dans ce rôle de 1er magistrat de la commune. En effet celle-ci a décidé d’interrompre sa mission après 25 années passées au service de la collectivité : 4 mandats, l’un comme adjoint en charge des finances, les 3 autres en tant que maire.
Un temps passé à l’écoute de chaque Landorthais en essayant toujours de donner satisfaction à chacun dans le respect de la loi. Mme le Maire est revenue non pas sur les réalisations de l’année mais sur toutes celles réalisées au cours de ces mandats. On pourra retenir la construction de la salle polyvalente, la création d’une nouvelle mairie, le réaménagement du stade, la rénovation des 2 logements communaux, la modernisation de la salle des associations, l’installation du photovoltaïque à la CUMA, la participation financière à la construction de la maison de la chasse, la salle des pétanqueurs, les vestiaires du club de foot.
On n’oubliera pas l’agrandissement et l’aménagement de l’école. Tout cela fut réalisé en veillant sur les taux de l’impôt en tenant compte de façon rigoureuse des deniers publics. A côté de tout cela il faut noter les efforts accomplis pour la rénovation de l’éclairage public et le maintien du patrimoine et de la voirie communale.
Un regret…
Son seul véritable regret sera celui de ne pas avoir réussi à mener à bien le projet des logements seniors. L’Etat n’a pas joué le jeu dans ce qui était un beau projet aux yeux de tous. Mais si les déceptions furent minimes, Jeannine Brunet a surtout retenu la confiance, l’aide et la fidélité de ses concitoyens ce dont elle ne manquera pas de les remercier chaleureusement. Elle conclura ses propos non sans émotion, en souhaitant un bel avenir pour Landorthe et une belle année 2020 avec l’ensemble de son équipe municipale. Jeannine Brunet ne sera plus une élue mais demeurera attachée à son village où règne encore l’humain et où n’existe pas encore l’anonymat.