La victoire en championnat contre Toulouse dimanche, 32 à 16 sur la pelouse du stade Jules Ribet, fut-elle signée sans bravoure, elle n’en demeure pas moins méritante et positive.
Si certains dirigeants ont su dénoncer le manque d’envie et d’opiniâtreté des Ours, l’équipe que met sur pattes de plantigrades l’entraîneur Julien Gérin depuis le début de la saison gagne néanmoins en confiance et en efficacité. Il n’est peut-être pas avenant de tirer gloriole de s’être imposés contre le dernier du championnat, bien à la traîne cette année, les Ours en restent conscients.
Face à Toulouse, les blessures de Thibault Franck et de Tori Freeman-Quay, l’absence personnelle de Thomas Lucas ont imposé au sélectionneur des remaniements aux postes-clé. Dans l’action du jeu, quand on a cherché le coéquipier absent, les automatismes en ont pâti quelque peu. Dans l’ensemble, le polyvalent Maxime Stéfani a bien rempli son rôle suppléant de demi. Les retours de Jack Wilshere et de Benjamin Vizcay entrés en jeu à la demi-heure de jeu ont permis d’ajouter à la mouture le petit grain qui a fait la différence en fin de première mi-temps. Que les Saint-Gaudinois aient un peu tergiversé en seconde période, on sait que leur inconstance est le bât qui les blesse.
Les Toulousains ont marqué dès le retour des vestiaires, ils ont montré leurs appétences et c’est là toute la philosophie du jeu. Eux aussi voulaient y croire. Il reste à retenir qu’au coup par coup, les Ours ont su porter l’estocade finale et renvoyer aux vestiaires des Broncos penauds. « On se relance au championnat et nos chances de qualification sont préservées intactes, se réjouit le président du Racing Abdel Kebdani. Le travail que fait Julien se fait ressentir. L’équipe est plus homogène. Je ne dramatise pas, j’ai vu beaucoup de positif dans cette rencontre même si quelques réglages seront encore nécessaires. L’équipe y travaille…. » Le pire est passé. Les Ours ont toujours la possibilité de devenir les meilleurs.
Jules de S.