La signopaginophilie a attiré beaucoup de monde à Muret, dimanche dernier. Il faut savoir que c’est la passion de collectionner les marque-pages. Cette première pour le sud de la France a drainé des visiteurs et des exposants de la région, mais aussi de Reims, de Bretagne et du Nord ou ce genre de bourses d’échanges est très développé. Les marque-pages ont des origines aussi nombreuses que variées. Ils peuvent être créés par les éditeurs de livres, les bibliothèques, les librairies (indépendantes ou chaînes), les bouquinistes, lors de manifestations autour du livre (nationales, régionales, prix littéraires et concours, salons du livre, salons du livre ancien, salons de la bande dessinée), les institutions ou les imprimeurs. C’est ainsi que l’on pouvait découvrir des collections de marque-pages sur la Comédie Française, sur la publicité, sur le monde de Tintin, sur Mai 68, sur le cinéma, des marque-pages dorés à l’or fin, des marque-pages chinois en soie peinte apportés par An Qi, qui tient boutique rue Clément Ader.
Pour organiser un tel salon, Bernard Maysonnet, président du Rideau d’Arlequin et son vieux complice Yves Cot, qui a eu tenu la librairie « Croque Bouquine », s’étaient entourés d’Anne Gaudin, de la librairie « Biffures » et de François-Régis Gastou, éternelle âme du musée de l’Affiche.
Les organisateurs, qui avaient baptisé ce premier salon du sud-ouest « Marque ta page et signe mon livre », avaient ainsi invité une dizaine d’auteurs du Muretain qui vous seront présentés dans un autre article.