Un bon cru 2016!
Ah ça !!! on peut dire qu’il l’a bichonnée sa vigne le Louis Cavezzan. Cet amoureux du travail bien fait n’était pas très satisfait de la récolte 2015, alors tout au long de l’année 2016 il s’est appliqué pour améliorer les Vendanges.
Pourtant ce n’était pas facile. La grêle a envoyé la première salve des attaques de l’ennemi numéro un, le temps. Ensuite il a fallu surveiller l’amilediou que la grosse humidité du printemps ne demandait qu’à développer. Un deuxième petit coup de grêle n’a pas trop abîmé ce qui s’en était tiré. Enfin avec un été bien chaud, c’est la sécheresse qui a limité le grossissement de certaines variétés ou certains cépages. Pourtant, en voyant son sourire mardi dernier, on pouvait deviner la satisfaction du vigneron. Pour la forme notre reporter lui a demandé si la récolte était bonne, la phrase n’était pas terminée que la réponse fusait : « Mieux que l’année dernière ! », s’en sont suivies les explications sur la grêle, le mildiou et la sécheresse…
Les vendanges c’est aussi un travail d’équipe :
Louis peut toujours compter sur les copains, Emile et Claude les doyens, Henri et Féfé, Joseph le professeur, Jean Claude, Yves et Gérard. En fait ils comptent tous les uns sur les autres. L’un fait un mur, tous les copains sont là, l’autre fait une clôture chez son fils, tous sont là aussi. Tout au long de l’année c’est l’entraide qui se perpétue et Louis de rajouter : « on a toujours fait comme ça entre nous ». Alors toujours c’est vraiment toujours car tout au long de l’année tu en cherches un il est chez l’autre. Et tous ces anciens copains du rugby à XIII n’oublient pas, à chaque fois, de terminer par l’apéro, avec modération évidemment, et par un repas copieux, et « modérément » arrosé, car il faut bien consommer les produits locaux, dont un peu de vin, issu de la vigne de Miramont.
Ce mardi c’est Georgette, juste rentrée de voyage, qui fut félicitée pour sa cuisine. De plus, le gazouillis de sa douce voix a égayé le repas de quelques trémolos qui la caractérisent, mais c’est comme ça qu’ils l’aiment la Georgette : « si elle ne grondait pas son Loulou il manquerait un peu de charme à cette tradition des vendanges » dirent-ils tous en cœur…