Au soir du premier tour à Le Fousseret, le 15 mars, c’est un résultat rare et inattendu qui a été annoncé. Une équité parfaite entre les listes de messieurs Jean Sébastien Galiay et Pierre Lagarrigue. Juste le temps d’avoir quelques regrets de ne pas être allé chercher ce seul électeur qui aurait fait pencher la balance mais on ne réécrit pas l’histoire.
Et puis vient très rapidement le temps du confinement, des protocoles les plus complexes, des règles sanitaires très évolutives. Le costume de candidat a du être vite rangé au placard pour reprendre celui de maire qui doit faire face aux situations les plus diverses ou complexes.
Sur le pont H 24 et en liaison constante avec la Sous Préfecture, il a fallu prêter une attention particulière aux personnes vulnérables de la commune en assurant leur suivi avec l’aide des élus du CCAS. Très rapidement un recrutement d’une réserve civique a été mise en place pour porter assistance aux personnes qui en faisaient la demande (médicaments, courses, masques). Une multitude de missions sont venus s’additionner : Préparer la réouverture des écoles, des services techniques, du marché, de la médiathèque, faire avancer les dossiers pour les agriculteurs, les artisans et les commerçants, s’occuper des clubs sportifs et la liste n’est pas exhaustive. S’assurer que tout allait au mieux à la maison de retraite sans pour cela être intrusif en s’imposant de respecter les règles strictes sanitaires. Un « ouf » de soulagement que tout se soit bien passé félicitant au passage les soignants et les familles pour leur exemplarité.
Un dernier point lors du déconfinement en se félicitant que la reprise de l’école se soit bien passée pour la grande joie de tout le monde surtout sachant qu’il n’y aurait pas de fermeture de classe l’année prochaine.
Selon décret du gouvernement, la campagne électorale reprend ses droits. Pierre Lagarrigue ne va plus que gérer les affaires courantes de la commune pendant 1 mois en reprenant son costume de candidat semble-t-il fier du travail accompli durant cette période particulière où tout n’a pas été simple pour le moins.