Samedi 3 octobre, des pilotes moto, compétiteurs, étaient à l’honneur chez Saint Go Moto.
Vanessa et Yoann Chépy, propriétaires de Saint Go Moto, accueillaient clients, simples visiteurs et fans des pilotes de la marque qu’ils représentent, Yamaha, avec café et viennoiseries. Tout au long de la journée, c’est un défilé incessant d’amateurs, ceci dans le respect des gestes barrière. A midi, quelques grillades offertes par le couple, pour la convivialité.
Tout un espace était réservé à ces pilotes et leurs montures. Il y avait Mikael Daunes, Romain Dario et Mathieu Saint Martin pour la partie cross.
En vitesse, trois pilotes : Bernard Fourcadet (ancien champion de France), en course Promo Master (plus de 40 ans), Martin Naussac et Bastien Soula, en course Promo Sport. Tous trois sur Yamaha 1000.
« Nous soutenons ces six pilotes financièrement car les compétitions, cela coûte cher », confie Yoann.
« Remettre les choses dans l’ordre »
L’objectif de Bernard Fourcadet, remettre les choses dans l’ordre. « Il reste deux courses à réaliser pour le titre : le 11 octobre à Pau et le 24 à Ledenon (30). J’espère qu’à l’issue de ces deux courses, je monterais sur le podium. »
Bernard interrompait la compétition durant quinze ans. 2020, est l’année de la reprise. Mariée à Marielle, il a une fille Océane, 21 ans, qui devrait suivre son champion de papa dans la compétition moto. Pour rouler à près de 300km/h sur sa Yamaha 1000 de 188 cv, il s’astreint quotidiennement à pratiquer de la musculation, des assouplissements et des abdos. Il fait également de la marche rapide et un jour par semaine, c’est montagne. A titre indicatif, il monte au sommet du Cagire depuis le parking de la Couage en 55mn… les connaisseurs apprécieront. Il va suivre des cours afin d’obtenir un Certificat de qualification professionnel lui permettant d’être formateur moto. Car c’est vrai, la compétition coûte cher. « La moto qui est là, préparée vaut dans les 40.000€. Le moindre entraînement, c’est 500€. Et à chaque course, il faut changer les pneus : 800€. » Il œuvre déjà dans ce sens avec un club saint-gaudinois. Comme beaucoup de motards compétiteurs, Bernard roule très peu sur la route. « J’ai un scooter que j’utilise parfois, mais la route, c’est dangereux. »
La relève
Martin Naussac, 31 ans du Fousseret. Ingénieur motoriste, il est allé travailler chez Yamaha au Japon. Il débute la compétition il y a quinze ans en 50 cm3. Puis en 500 chez Honda en 2011. Quatre ans après, c’est une 600 Yam qu’il pilote. Il arrête trois ans et reprend lui aussi cette année la compétition sur la même monture que Bernard, en promo sport (moins de 40 ans). Cette année de reprise, il fait une course à Nogaro et gagne la coupe de la ligue de la Nouvelle Aquitaine. « Je cours pour le plaisir. »
Bastien Soula, 31 ans également de Montespan. Sa première course, en 2015 sur 600 Yam. Depuis 2016 en promo sport 1000. Il réalise sept podiums en catégorie Promo Sport découverte, dont deux sur la plus haute marche. Cette année, course à Nogaro où il termine 11e et 15e. Les deux dernières courses de la saison (Nogaro et Ledenon), où son objectif est de finir dans les quinze premiers.