XIII, Championnat de France élite 1, 7ème journée
FC Lézignan –de Saint-Gaudens 46 – 6 (MT : 36 – 0)
Stade du Moulin – Lézignan
Arbitre : Cyril Vergnes
Temps ensoleillé
Composition des équipes :
FC Lézignan : Cardace, Soler, Marty, Ferret, Gagan, Gouach, Marginet, Moa, Tovena, Tort, Albert, Bonneriez, Ors,
Sont entrés en jeu : Monteil, Lolo, Margalet, Talisa
Racing Saint-Gaudens : Chanet, Gorka, Minga, Delage, H. Bentley, Wall, Franck, Wilshere, Dumas, Quemener, Moliner (cap), Stefani, Weetman
Sont entrés en jeu : Barat, K. Bentley, Lucas, Rouch
Evolution du score :
Vainqueurs : 8E: Cardace ( 9’, 22’, 29’, 36’), Marty (12’), Lolo (25’), Ferret (51), Ors (75); 6T : Marginet ( 9’, 12’, 22’, 25’, 29’, 36’, 75’)
Vaincus : 1E : Stefani (51’) ; 1T : Dumas (51)
L’essentiel :
Le coup du Moulin qui bat trop vite
Les Saint-Gaudinois se sont vite retrouvés à l’envers dimanche à Lézignan et n’ont rien pu faire face à la vitesse de rotation du moulin adverse. N’ayant à offrir en première mi-temps qu’une maigre volonté, les Ours sont passés complétement au travers de leurs objectifs, ne parvenant jamais à concrétiser de pâles attaques, impuissants au rentre dedans contenu parfaitement par les défenseurs audois. Que l’antre lézignanaise s’appelle stade du Moulin, les Commingeois ont été tout simplement passés à la moulinette, débordés à de multiples reprises par la rapidité des combinaisons de leurs adversaires. Six essais transformés encaissés en 40 premières minutes. Battus trop vite, les Ours n’ont pas seulement manqué de pot, la déconfiture avait un goût bien amer, trop indigeste pour l’entraîneur Julien Gérin qui, à juste titre, a poussé le coup de gueule à la pause. Cela a le mérite de remettre certains joueurs face à leurs responsabilités. En seconde période, les Commingeois sauront montrer leurs vrais visages et équilibrer le jeu. A leur tour, ils ont occupé le camp de Lézignanais déjà repus. Mais la différence au score était trop grande. C’est rageant d’avoir l’intime conviction que cette équipe jouit d’un remarquable potentiel et de toujours devoir toujours lui trouver des excuses. Manque de constance, manque d’implication ponctuelle, Julien Gérin rappelle que le rugby exige l’engagement intégral de chacun et que nul ne peut s’y soustraire. Dimanche, les Saint-Gaudinois sont rentrés déçus. Sportivement orgueilleux, ils se sont sentis humiliés. Les dirigeants ont d’abord fulminé puis ils ont su relativiser. « Oui, nous n’étions pas contents de la prestation certains joueurs en première mi-temps, confie Gilles Dumas. Notre équipe est capable du meilleur comme du pire. Depuis le début de la saison, on l’a vu, quand elle est dans le meilleur, le pire arrive. Et quand elle dans le dur, elle sait se ressaisir et se mobiliser. Il ne faut pas oublier que Lézignan est une très grosse équipe qui détient six ou sept anciens pros de super league. Des choses se sont dites entre joueurs à la pause, il y a eu une prise de conscience, une remise en question collective. C’est très positif. Je retiendrai surtout la capacité des Saint-Gaudinois en seconde période. Ils ont su élever leur niveau de jeu et se mettre à la hauteur des meilleurs. Le potentiel est là, les Ours doivent encore grandir. »