Nous sommes allés à la rencontre de deux auxiliaires de vie pour ressentir ce qui fait leur quotidien en cette période troublée.
Ce sont principalement des dames qui viennent aux domiciles des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, non ou très peu dépendantes qui peuvent encore rester à leur domicile, quelquefois ignoré-e-s par leurs enfants et petits-enfants, et ce tous les jours !
Elles doivent permettre de recouvrer une autonomie ou d’assurer un confort de vie. Elles assurent un travail matériel, moral, social ou sanitaire visant à favoriser le maintien à domicile.
L’auxiliaire de vie dispose de compétences (désormais certifiées) en matière de santé, hygiène, diététique et psychologie qui lui permettent d’accomplir des missions multiples, toutes visant à assister, soutenir et assurer le meilleur confort de vie possible à la personne handicapée ou âgée.
Nous avons donc demandé à Danielle et à Alix, de l’A-Boréale, ce qu’était leur vie professionnelle « dans l’univers des oubliés ». Malgré l’absence de reconnaissance financière, elles sont là tous les jours de la semaine auprès de leurs bénéficiaires.
Voilà le message qu’elles ont voulu faire passer : « Ce métier est magnifique ! N’oublions pas. Je pense à nous tous qui sommes là chaque jour dans l’univers des oubliés. C’est pour cela qu’il faut montrer et dévoiler ce que notre métier vaut avec ces valeurs humaines, car de nos temps les valeurs humaines seront la seule issue de sortie de cette crise sanitaire! Courage à vous. »
Nous sommes aussi allés rencontrer Aurore qui a créé l’A-Boréale voici 11 ans. Elle était accompagnée de ses responsables de secteurs, Hélène, Samia et Cécile. Elles ont dû réagir très vite lors du premier confinement pour réorganiser les plannings car parmi leurs 65 salariées, certaines étaient en garde d’enfant voire confinées pour quelques-unes.
Suite à la réquisition du Préfet, il fallait continuer l’aide ménagère, les gardes d’enfants et assurer l’assistance à leurs plus de 200 clients.
Et comme elles nous l’ont dit : « Ce covid a redonné du sens à l’activité, grâce à l’implication de toutes, au service de l’humain».