C’est le 31 décembre 2019 que l’ESAT des Quatre Saisons du Bois de la Pierre gérée par l’association AJH fermait définitivement les portes de la cave de Peyssies. Une histoire qui avait commencé en 1936 sous l’impulsion d’un nommé Vincent Auriol qui finira président de la République. Ce haut lieu vinicole, chargé d’histoire, connaitra ses heures de gloire jusqu’en 1975, date à laquelle le déclin s’installa inexorablement. Une dure réalité et pour nombre d’habitants une grande tristesse et profonde nostalgie. (lire article)
Tourner vers l’avenir
Se lamenter ne sert à rien et c’est résolument tourné vers l’avenir que Gérard Roujas président du PETR du sud toulousain a déposé un dossier auprès de Marie Caroline Tempesta conseillère régionale afin que la Région Occitanie reconnaisse la cave de Peyssies comme friche industrielle.
Les avantages de la friche industrielle.
C’est le 15 mars 2020 que la bonne nouvelle arrivait en Volvestre. La cave de Peyssies était reconnue « friche industrielle ». Ce label ouvre les portes à l’octroi de subventions importantes permettant de réhabiliter un site. Cette volonté politique portée par la Région depuis de nombreuses années vient de se voir renforcer par l’Etat dans le cadre de son plan de relance.
Mise en place du comité de pilotage.
C’est donc dans cet état d’esprit volontariste que Carole Delga présidente de la Région Occitanie et Georges Méric président du conseil départemental sont venus installer un comité de pilotage qui devra décider de ce qu’il adviendra de cette friche industrielle. Ce projet devant être un projet de territoire, c’est donc la communauté de communes du Volvestre qui le portera.
Des idées qui commencent à transpirer
Même si c’est le comité de pilotage qui devra décider, un certain nombre de solutions sont déjà avancées et ne sont pas toujours concordantes. Fera-t-on un tiers lieu pour le télé travail, un projet culturel, un restaurant, un lieu d’insertion pour handicapés, un lieu culturel ou que sais-je, les protagonistes devront effectuer des choix en pensant toujours à l’intérêt du territoire et de ses habitants. Si l’investissement n’est jamais un problème avec les subventions accordées les couts de fonctionnement en sont toujours un s’il ne sont pas anticipés avec précision.