La météo était de la partie pour l’ouverture de la pêche. Les berges de Garonne étaient prises d’assaut par les pescofis.
Que ce soit sur Gourdan-Polignan ou à Montréjeau, les pêcheurs étaient bien présents ce samedi 13 mars ensoleillé.
Seuls ou avec des copains, sur les berges ou au milieu du fleuve, ils aspiraient tous à ne pas repartir bredouilles.
Sur une table derrière le restaurant GC, ils sont cinq ou six copains pour le traditionnel casse-croûte de l’ouverture. « Le casse-croûte, c’est une tradition », lance Jean-Pierre Stéfani, président délégué de l’AAPPMA de Montréjeau et du Haut Comminges. Chacun a apporté, qui un pâté, un foie gras, du fromage, des oreillettes, le tout maison. Avec bien entendu du liquide pour faire couler. Mais ce n’est pas le casse-croûte des autres années où plus d’une vingtaine de pêcheurs et copains se retrouvent habituellement. « La faute à la pandémie. J’ai une pensée pour tous nos amis disparus. Jean Lamoure, Pierrot Ren et les autres. Je leur dédie ma première prise de fario, poursuit Stef. »
Tous autour de la table ne repartent pas « Fanny », comme on dit à Marseille lorsqu’on n’a pas marqué de point lors d’une partie de pétanque. Ils en ont sorti de l’eau au moins deux chacun. Le maximum est de dix par jour.
Alors en cassant la croûte, on se raconte des histoires …de pêche. Les souvenirs d’enfance de Stef (Jean-Pierre), et de son frère François fusent. Ce sont des Ariégeois de naissance. Le Salat, ils le connaissent. « Quand on était jeunes, il n’y avait pas beaucoup de loisirs. Alors on allait à la pêche. »
« Ça piquait ce matin, mais quand on est mordu… »
« Le travail à l’AAPPMA est passionnant et prenant. J’espère que cette année, nous pourrons faire les animations prévues. Ce que nous n’avons pas pu réaliser en 2020 à cause de la pandémie. A noter une progression de la vente des cartes de pêche. Les gens veulent et ont besoin de sortir. »