Clara Burel, elle a tout d’une grande…
Née à Rennes, droitière de 1,76m, la Française Clara Burel, 20 ans, qui s’est distinguée à chacun de ses matchs lors de cette 24ème édition de l’Open Engie de Saint-Gaudens jusqu’à remporter la finale, est promise à un bel avenir.
C’est sur les courts de Louannec, en Bretagne que la jeune femme a inauguré à l’âge de 6 ans sa première raquette. À 12 ans, elle remporte le championnat de France de sa catégorie d’âge. En 2018, junior, elle atteint la finale de l’open d’Australie puis celle de l’US Open, elle remporte aussi son premier tournoi à Clermont-Ferrand. Elle atteint la finale des Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires et remporte ensuite le Masters junior et devient la 1re mondiale au classement junior. En 2020, Clara Burel remporte son premier succès sur le circuit ITF au tournoi de Grenoble.
Depuis 18 mois qu’elle travaille avec elle, son entraîneur, l’ancienne championne Alexia Dechaume, ne tarit pas d’éloges sur sa jeune protégée : « C’est sûr, avance-t-elle, Clara a un bel avenir devant elle. Elle est pour cela très ambitieuse, sérieuse, elle sait ce qu’elle veut. Elle a une très grosse volonté et de remarquables qualités psychologiques indispensables dans un sport qui est extrêmement difficile… »
Clara Burel a réussi sans sourciller son tournoi. Peut-être pas convaincante lors de ses premières prestations, mise en difficulté face à la Géorgienne Mariam Bolkhadze lundi, face à la Française Margot Yerolymos mardi, elle a toujours su maîtriser ses nerfs et la pression imposée pour l’emporter en trois sets. Opposée mercredi à la Japonaise Kurimi Nara, elle est d’abord menée 0 à 5 dans le premier set avant de l’emporter 7-5, 6-2. Jeudi, face à la Hongroise Anna Bondar, elle livre une nouvelle fois un match, sans doute le plus difficile. Plus solide psychologiquement, dotée d’une remarquable technique et variant à souhait son jeu, elle s’impose une nouvelle fois en trois sets.
Dimanche, en finale face à la Roumaine Alexandra Dulgheru, ce fut la consécration.