Pour sa nouvelle chronique, notre ami Alphonse Arias nous emmène en altitude prendre un grand bol d’air… et des farios !
Fréquemment, les marches d’approche des lacs d’altitudes, notamment ceux du Comminges, sont agrémentées par les torrents dont ils donnent parfois naissance.
Certains pêcheurs de lacs de montagne ne pratiquent pas la pêche en eau vive. Par contre, bon nombre d’entre eux sont polyvalents. Quand ils partent pour un ou plusieurs jours de pêche en lac, beaucoup délaissent celle des ruisseaux et torrents qui jouxtent les eaux dormantes ou bien celles qu’ils ont côtoyées durant l’ascension.
Ne pas délaisser les torrents et les ruisseaux
Je vous propose de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier pour votre plus grand plaisir…
D’ordinaire, jusqu’à mi-juillet, puis de mi-septembre à la fermeture de début octobre, les lacs d’altitude procurent de bons résultats. En pleine période estivale, ce n’est pas la même chose !
Ils peuvent être « fermés » hermétiquement et les pêcheurs n’auront même pas l’ombre d’une touche…
Pendant ce temps-là, les ruisseaux et torrents à proximité des eaux dormantes sont bien souvent moins capricieux et gratifient les pêcheurs polyvalents de belles émotions avec des farios souvent autochtones.
Bien choisir ses appâts
Pour les pêcheurs au toc, les appâts de saison sont d’actualité : sauterelles, mouches naturelles, porte-bois, mais pas d’impasse toutefois avec le petit ver – même si les eaux sont très claires – et les nymphes artificielles, imitatives et incitatives…
La mouche sèche et les petits leurres donnent également de bons résultats.
L’action de pêche se fera sans surplomber et en montant, avec l’ombre de la canne derrière le pêcheur ou sur les côtés : la discrétion est souveraine, ne l’oubliez pas !
La destination commingeoise magique pour miser sur la polyvalence « eaux vives et eaux dormantes » semble être les lacs et les torrents d’Espingo et de Saoussat.
Le pêcheur y trouvera le tout sur place avec en prime des truites de rêve !
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