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C’est l’arrêté ministériel du 1er août 1986 qui a mis le feu aux poudres si j’ose m‘exprimer ainsi.
Comme chaque année, nous envoyons ou recevons une tonne de messages, mails… Et bien sûr la plupart dans un périmètre collectif et très impersonnel. On se souhaite des banalités comme le bonheur, la réussite, la santé.
Faut il amender la Loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat?
Bien installé dans nos conforts d’un monde occidental quelque peu en décrépitude, nous perdons trop souvent le sens des réalités, le sens des échelles de valeurs. Sans oublier ceux d’entre nous qui sont en souffrance bien sur, nous débattons souvent de problématiques de riches pendant que d’autre se battent pour leur survie ou leur liberté.
Comme chaque année, on nous promettait du sang et des larmes et on allait voir ce qu’on allait voir. Le peuple allait descendre dans la rue pour hurler sa colère et faire tressaillir la République. Aux armes citoyens
Décidément le palais Bourbon et les codes qui le régissent ne sont plus du tout ce qu’ils ont été. Ce sanctuaire de la démocratie fonctionne désormais avec des règlements et un fonctionnement d’un autre temps et par opposition avec de nouvelles dispositions, qui sous un prétexte de transparence et de démocratie, en font un lieu de théâtre où se déroulent des comédies ou tragédies souvent mal écrites et dans tous les cas surjouées.
Si ces élections provoquent des passions parmi les partis politiques , les hommes et les femmes qui les composent, les observateurs et la presse, c’est loin d’être le cas du citoyen lambda qui, plus que jamais, supporte de moins en moins ce monde fermé qu’il ne comprend plus.
Force est de constater que l’on s’habitue à tout et même l’inacceptable devient transparent.
Accaparés dans nos soucis quotidiens et des problématiques de riches pour la quasi totalité d’entre nous, nous avons perdu le sens des réalités. Nous tenons pour acquis ce qui ne l’est pas et notre consumérisme avec un zeste d’individualisme font le reste.
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